Les réquisitoires
du tribunal des flagrants délires vol. zéro

Emission radiophonique de France Inter, de 1980 à
1983, dans un tribunal "pour de rire", de célèbres
prévenus y sont traduits. Présidé par le "Massif Central" Claude Villers,
les prévenus sont défendus par l'avocat "le plus bas d'Inter",
Luis Rego et doivent subir les réquisitoires du procureur Desproges.
Le tout est accompagné par le pianiste-gardien de la paix, Georges
Rabol.
Dans ce premier volume, noté vol. zéro, on trouve les accusés suivants
:
- Henri Pescarolo (le 6 mai 1981) : "Un bon sportif est un sportif
mort. Certes elles sont dures ces paroles de Pierre de Coubertin".
- Léon Zitrone (le 23 septembre 1982) : "...peut-on raisonnablement
en vouloir à un homme qui a su garder sa langue aussi belle qu'au
premier jour après avoir léché tant de monde ?"
- François de Closets (le 12 octobre 1982) : "...la plupart
des François sont des fourbes, pas tous, y en a d'autres qui sont
cons."
- Yvan Dautin (le 19 octobre 1982) : "Oublions ce procès perdu d'avance, et rendous-nous plutôt à Bourges pour y retrouver le jeu des mille fesses, un jeu d'Henri Tumnique animé par Lucien Lassmance."
- Jacques Séguéla (le 25 octobre 1982) : "Jacques Séguéla est-il est un con ? De deux choses l'une : ou bien Jacques Séguéla est un con, et ça m'étonnerait tout de même un peu, ou bien Jacques Ségéla n'est pas un con, et ça m'étonnerait tout de même beaucoup..."
- Patrick Poivre d'Arvor (le 29 octobre 1982) : "...D'un homme, enfin, déchiré par les contradictions insupportables de sa personnalité de demi-dieu vivant, moitié Chateaubriand, moitié Jean-Claude Bourret."
- Alain Gillot-Pétré (le 24 novembre 1982) : " ...je suis pour le rétablissement de la peine de mort pour les casse-bonbons qui vous coincent sur le trottoir ou au téléphone avec rien d'autre à vous dire que ces banalités trouducutoires concernant leur tension qui remonte ou leur thermomètre qui redescend."