Biographie (1/ )

 

Au choix, soit vous lisez sa bio "officielle" avec commentaires de Monsieur Desproges lui-même, et issue du site officiel (oui, oui il y a un site officiel Pierre Desproges, il est là ), soit vous lisez cette bio que je vous ai concoctée :

 

Mai 1939, naissance à Pantin, département de la Seine-Saint-Denis (93). L'enfance, on ne s'éternise pas dessus car "L'enfance... j'aimais pas, je me suis emmerdé."

 

Une chose remarquable quand même, sa première communion à l'église da la Madeleine qui lui laisse un incommensurable souvenir. Pierre n'avait pas treize ans :

" C'était dans ta maison. Il y avait de l'or trouble aux vitraux, et cette musique de fer profonde, et la magie de ce parfum d'Orient qui n'appartient qu'à toi. Je me suis agenouillé. Tu es venu. Je t'ai reçu tout entier. Tu es entré en moi et j'ai pleuré."

Trente-cinq ans plus tard, Pierre rompait... (in Chroniques de la haine ordinaire, Rupture

Plein de choses, dont on ne sait presque rien - Entres autres : des études de kiné qu'il réussit brillamment en ne passant pas l'examen, histoire d'être sûr de ne pas l'avoir ; un service (sévice) national de 28 mois en Algérie... - Pour plus de détails se reporter aux deux biographies "officielles" de Mme Marie-Ange Guillaume (2000) et M. Dominique Chabrol (1994).

En 1967, commence enfin - il a 28 ans - un semblant de vie professionnelle : premier passage à l'Aurore, rubrique "chiens écrasés et chats battus", puis vendeur d'assurances-vie ("-mort"), puis enquêteur pour l'IFOP, puis auteur de romans-photos pour La Veillée des Chaumières, puis rédacteur du courrier du coeur pour Bonne Soirée, puis directeur commercial d'une fabrique de fausses poutres en polystyrène, la SODIPIA, qui fait faillite, puis guitariste (disons que ça, c'était en permanence vu son goût prononcé pour les soirées entres amis), puis pronostiqueur (dixit la légende car il était plutôt chroniqueur-reporter) pour Paris Turf.

Ainsi vont les puis et ils auraient pu continuer ainsi longtemps....

En 1970, retour à L'Aurore où il est chargé des faits divers ; son style est tellement frappant (en gros, ça l'emmerde et il ne sent pas ce qu'il fait) que Bernard Morrot, rédac' chef de L'Aurore, lui confie une petite rubrique "Bref" où Pierre commente à sa manière les dépèches insolites. Ce travail sublime sera à l'origine de trois évènements importants :

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